Kristel est une jeune athlète ambitieuse. Comme dans bien d’autres sports, la pratique de l’haltérophilie est onéreuse entre l’entraînement et les frais de compétitions auxquels l'athlète doit participer pour être classé. Kristel a donc pris l’initiative de chercher du financement avec MAKEACHAMP, une plateforme de sociofinancement, chef de file dans son domaine. Elle a récolté plus de 100% de son objectif MAKEACHAMP avec plus de $4000 amassés, et participera samedi prochain aux championnats du monde.
Photo : Martin Girard - Shoot Studio
Nous l’avons vu créer, partager, pousser sa campagne et finalement atteindre le succès dans les derniers jours. Voici une entrevue où elle a généreusement accepté de partager son expérience.
MAKEACHAMP : Bonjour Kristel, comment as-tu fait la promotion de ta campagne?
KRISTEL NGARLEM : La majorité des contributeurs sont venus de Facebook et des réseaux sociaux. J’estime qu’en tout il y a eu 80% des contributeurs provenant des réseaux sociaux, 10% des courriels et 10% des rencontres face-à-face. 70% des personnes sont de la famille ou du milieu sportif auquel j’appartiens, et les 30% restants sont des gens que je ne connaissais pas, mais qui ont embarqué dans la campagne.
MAKEACHAMP Peux-tu partager avec nous comment s’est déroulée la campagne?
KRISTEL :
En tout, on a passé un total de 2 ou 3 heures dans la première semaine pour promouvoir la campagne, et dans la durée totale de la campagne, un bon 4 heures.
La vidéo a pris 2 heures additionnelles. Cela prend toujours du temps, en plus c’était une vidéo filmée juste pour la campagne MAKEACHAMP. La moitié du temps investi, c'était avec la relationniste; le reste était pour le montage, la prise d’images, etc.
Au club, quand on a lancé la campagne, il y a eu du support.
J’ai eu la chance d’avoir de l’aide pour les récompenses. Par exemple, les cartes de remerciements envoyées aux supporters ont pris du temps.
MAKEACHAMP : Que conseilles-tu aux gens qui veulent faire une campagne de sociofinancement?
KRISTEL: D’abord, il faut faire la vidéo! La vidéo est très importante et permet d’expliquer pourquoi on fait la campagne. Aussi, ça fait plus personnel.
Ensuite, je dirais aux autres athlètes de bien réfléchir aux cadeaux, par exemple, ceux qui sont à 50$. Il faut regarder comment gérer les cadeaux à recevoir, spécialement la livraison, car on a dû mettre du temps là-dedans.
Finalement, je conseillerais de mettre plus de photos.
MAKEACHAMP : Que penses-tu de MAKEACHAMP?
KRISTEL :
De mon côté, j’ai fait une recherche, et j’ai vu que MAKEACHAMP était dans la presse, et je leur ai fait confiance. En plus, c’est un site dédié aux sports; d’autres portails comme "gofundme" ont des mariages et des projets autres que le sport.
Le site était vraiment facile d'utilisation, surtout pour moi, une athlète qui n'est pas une spécialiste d'Internet. Le support de MAKEACHMAMP était important, avec des courriels et leurs réponses.
Par contre, de grosses campagnes comme ça, il ne faut pas en faire trop souvent. Ce n’est pas possible d’en faire tous les 6 mois.
MAKEACHAMP : Qu’est-ce qui s’en vient pour toi au niveau sportif?
KRISTEL : Je pars samedi le 8 novembre au championnat du monde à Almaty et c’est financé par MAKEACHAMP!
Mon objectif est de faire partie de l'équipe de Rio 2016 et à long terme de 2020.
J'aimerais aussi faire une compétition junior cette année en juin, et les Jeux de Toronto.
MAKEACHAMP : Un grand merci Kristel pour avoir partagé avec nous ton expérience. Vous pouvez continuer à suivre et supporter Kristel Ngarlem sur http://makeachamp.com/fr/kristelngarlem. Il reste encore quelques jours pour ajouter un montant et lui souhaiter bon courage pour les championnats du monade à Almaty.
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